L'Arno dans un torrent murmure en un silence
La vie qui s'y écoule en cendres cénobites :
Savonarole entend aux arches trilobites
Le cœur qui monte au ciel et les pas qui l'y lancent
Sans doute maudit-il les valses les touristes
Les robes qui tombaient et celles qui s'échancrent
Accroché sur l'Arno aux bateaux à leurs ancres
A fleur d'eau y veillant sa Florence hédoniste
" Florence qu'as-tu fait à voir flétrir ton lys
Je te regarde chue tapi dans les hélices
Les bouées et les boues de l'an soixante-six
Je te voulais sublime en une beauté morte
Qu'as-tu fait de mes bras me fermes-tu ta porte
Mes cendres sont au fleuve où tu te vois Narcisse. "
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