Retour à Rome
Ma rue chantant l'hiver a tu son chant vois-tu
Et crache l'élégie des manteaux de fourrure
Se glissant sans parfum le printemps en parure
Dès janvier nous accourt à brides abattues
Les Romains connaîtront-ils les mains prisonnières
Des gants et les contes qui tonnent au séjour
Couchés auprès du feu qui y relaie le jour
Et la chaleur cachée au long des chambrières
Ne marchent-ils jamais courbés de froid tenus
Dans les danses de neige et les glaces ténues
Chantent-ils en marchant les chansons de Noël
Pour réchauffer un cœur d'un chant d'un peu de fiel
Par quelle latitude enchanteresse ici
L'hiver plutôt qu'en neige éructe en élicies
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