Libre pastiche postiche de Victor Hugo
Je ne songeais pas à Rome,
Rome un jour vint avec moi,
Nous parlions de quelqu'arôme,
Mais je ne sais plus de quoi.
J'étais froid comme les marbres,
Qu'on voyait à pas distraits,
Je passais dans les vie, les arbres
Son œil semblait dire: " Après ? "
Et l'automne offrait ses larmes,
La rue mille bouffées d'air ;
J'allais, j'écoutais les carmes,
Et Rome les millénaires.
Moi, vingt ans, et sans maelström,
Elle, trop; ses toits brillaient.
Les rossignols chantaient Rome
Et les merles me sifflaient.
Rome, droite sur ses ans,
Leva son beau bras tendu
Pour revoir César amant
Et les dîners étendus.
Une eau courait, fraîche et creuse,
Sur les restes de la crue,
Et la nature amoureuse
Dormait dans les quais les rues.
Rome défit sa sandale,
Et mit, d'un air ingénu,
Son destin dans le scandale
Je ne vis pas qu'elle chut.
Je ne savais que lui dire,
Je la suivais dans les rues,
La voyant parfois sourire
D'ainsi être parcourue.
Je ne vis qu'elle était belle
Qu'au Panthéon en détour.
« Soit ; n'y pensons plus ! » dit-elle.
Depuis, j'y pense toujours.
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