"Tu verras: la vie est un conte de fées, les amants sont immortels"
Sans que je sache en fait à qui appartenaient
Les baisers aperçus d'eux à califourchons
Etaient-ils deux amants errant sans baluchons
Arrêtés un instant au fossé de genêts
Avait-elle trouvé une mère invective
Dedans le vestibule aux odeurs de dimanche
Les avants-bras couverts d'huile et de garde-manches
A la grande entrevue la première et hâtive
Sans que je sache en fait si même en leurs bottines
Ils exhalaient l'amour ainsi qu'en un regard
Hélas un au revoir les délaissait hagards
Lui roulant du Pincio à la porte Argentine
Elle marchant altière aux lèvres la chanson
La chanson philistine au banquet de Samson
(crédits photos: Ferdinando Scianna, Agence photos Magnum)
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