" Elle est d'ailleurs, la fin muette de la nuit. "
Aurélien, Aragon
Avaient jaillies au ciel toutes les fumerolles
Sans y faire tonner l'effrayant orphéon
Que l'on entend le soir dans le mont d'Egéon
Là se taisaient le soir le jour et ses paroles
Garde sans guérite dans ma chambre j'étais
Le rêveur aux barreaux qui conte ses légendes
Ses rêves d'horizon aux murs qui le demandent
Puis il trace à la craie les jours qui voletaient
Un instant sur un livre et le regard s'abaisse
Sur les contes vivants de la douce arabesse
Et puis les yeux debout on revoit ses barreaux
Plus de nuage ici que le jour qui s'enfuit
Les nuées à son cou et la peur des marauds
Ainsi c'est ça la fin muette de la nuit
(crédits photos : Agence Magnum Photos, Ferdinando Scianna, 2003)
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