à Francesco P.
Qui s'était arrêtée là sur "à la folie"
Tu as logé tes yeux aux grandes embolies
Pour laisser reposer ton amour à l'étal
Tu as blessé ta lèvre à embrasser la vie
Dans les froids ignorés par les cœurs amoureux,
Tu as usé ton âme à songer d'être heureux,
Endormi débordant tu as veillé ravi.
Qui donc racontera que Morphée se taisait
Quand dans ton lit, pensif, tu l'as rêvée longtemps ?
Qui de nous le saura qu'à l'ombre d'un baiser
Volé tu dérobas tout son cœur hésitant ?
Ami tu l'as voulue ton amie avant tout,
Amoureux tu l'as faite amourachée itou
Felix Friedrich von Ende, Courtship
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