samedi 14 septembre 2013

Homme libre toujours tu chériras la mère


Oui je pense bien sûr à Ronsard et ses vers,
Me crois-tu si j'assure ici comme un revers
Tout mon bonheur de vivre un voyage nouveau ?

Heureux à en être ivre, ivre à en être beau,
Aux tercets misérables, aux sourires ébétés,
Aux cadeaux périssables, aux baisers répétés,

J'embrasse ceux que j'aime et attends peu de temps ;
Quelques surnuméraires égratignent l'instant
Puis me voilà parti, puis nous voici en l'air

Avion, nouvel Hermès, tes gestes si célères
Me font me rappeler la vie de ceux qui partent
Avec coeur et envie, sans boussole ni carte

Me font me rappeler la vie de ceux qui laissent
Ici et là leurs peurs et ailleurs leur faiblesse
Hébreux sans Pharaon, Wright en son fuselage,

Et l'on se sent burgrave ici sans vasselage
Et l'on se sent bohème et l'on se sent vivant
 D'avoir trouvé au ciel le meilleur adjuvant







Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire