dimanche 22 septembre 2013

Sonnet à la Piazza Farnese


Le lourd palais Farnese et ses amies baignoires
Sont sots et trop peu fins, sans honneurs mérités
Où l'on rêve de toge on trouve des peignoirs
Et ici le grossier fait leur ipséité

Michel-Ange, dit-on, y aurait travaillé,
D'apprendre ça, ami, que dirait Jules II ?
Pourrait-il de la sorte un tel génie railler
Et lui dire "Ami cher, cet ensemble est hideux" ?

Car vraiment en ce lieu ne règne la finesse
Et il y a tant à voir, allez donc au Campo
Et voyez y vivre dans le soir la jeunesse

Laissez-vous raconter l'histoire du Sampo
Par quelque Finnoise, des contes de faunesse
Seront mieux que Farnese et ses laids oripeaux


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire