Souvent pour s'habiller les femmes romaines
Prennent des chaussures, vastes oisillons morts
Qui suivent, indolents compagnons trop amènes
La femelle traînant ces horreurs sans remords
A peine les ont-elles enfilés sur les pieds
Que ces sabots de l'enfer, dont le port est honteux,
Laissent piteusement leurs semelles en papier
Comme une grosse sangsue traîner à côté d'eux
Cette paire de mules, comme elle est moche et veule
Elles naguère si chic, qu'elles ont choisi le laid !
L'une a un chien crevé avec un bout de gueule
L'autre mime en boitant le cygne qui volait
Le choix des shorts est semblable à ce goût de souliers
Trop long ou bien trop court, en matière à vomir
Exilées dans la Botte bien loin des Milanais
Ces chausses de géant m'empêchent de frémir.
- bien sûr librement inspiré de " L'Albatros " du grand Charles. Le vrai.
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