"J'épie le frôlement, les cris, qui saluent le jeune printemps d'avril. Mon cœur s'agite."
Alexandre Neverov, Je veux vivre
Vingt mille soupirs une rose
J'avais ça à ma boutonnière
Les joies en l'air et l'air morose
Et les mains dans les bonbonnières
Les soupçons d'eau qui s'évaporent
Deux cent mille chaussées trouées
Aux bus on joue du sémaphore
Un passe haï deux sont loués
Et dans les miroirs en portières
Marchaient par éclat aveuglant
Deux millions de rayons fiers
De vitre en vitre ah ce pas lent
Ils avaient le rythme apaisé
Qu'emprunte une rose à grandir
Combien étaient-ils reposés
Vingt millions à resplendir
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