Le solstice au couchant nous enferme la nuit
Et des faneaux épars brûlent déjà d'en bas
J'ai mis si peu de rêve au fond de mon cabas
Je ne vois que des rues non des feux dans la suie
Et dans l'enfer mauve des réacteurs fidèles
Les Manches de Friedrich reflètent en mourant
Les ultimes rayons qui s'en vont parcourant
D'autres sables de cœur où luit l'astre rondelle
Esquinte mes soupçons ah race des poètes
Des muses bengalies me susurrent tout bas
Mille vers incompris sur l'air la pluie l'ébat
Sur le vol aplani d'une grande alouette
Aux rythmes matraqués de l'avion en reflux
Je veux renaître en mai et être le printemps
Et revoir les buissons de cierges les étangs
Dans la terre éteinte et voir ses dunes joufflues
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire