Les gourbets retenaient pauvres dunes de sable
Par chaque graminée les bouts de littoral
Qui chantaient dans l'oyat leur existence râle
Et tout séchait au vent des ondes périssables
Un pas suivi de l'autre et l'œuvre de chacun
Aplanissaient ici les monts de mordorure
Des cascades paillées s'écoulaient en dorure
Et s'écrasaient au pied des palées durs écrins
Les pavots allongés les tamaris courbés
Étaient tout embrassés de l'envol de ces grains
Et dansaient dans l'enfer des nuées que l'on craint
Sans s'en déraciner les scories retombées
Roulantes billes d'or d'ocre aux airs améthyste
Elles s'enthousiasmaient d'helicoïdes beiges
Elles sont à l'été ses tempêtes de neige
Chantant du haut de la dune leur acathyste
Âmes lézards enfants et vous qu'on ensorcelle
De nos sifflements mats nos tourbillons dansés
Craignez qu'un jour aussi aux heures avancées
Vos os poudroyés huent les embrassées de sel
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire