samedi 12 avril 2014

Lorand Gaspar

" Genêts, oxalis, acacias,
Vers quoi creusent en nous
Ces jaunes si vivaces ?
Dieu comme l'air est doux au toucher "
Lorand Gaspar, Patmos

Sans doute qu'en vers libre à dessiner les jours
Comme ce qu'ils nous sont non comme on les replie
Pour les contraindre en rime ô la grande ordalie
On se ferait poète aux lauriers de toujours

Sans doute la technique acquise d'aventures
Doit laisser l'horizon se découvrir chanteur
Et me laisser poète applaudir enchanteur
Le ciel qui en éclairs nous montre ses ratures

Sans doute et tant et plus aux mots du grand Gaspar
Nous sommes si petits qu'à l'ombre du poète
On ne pourrait dormir ainsi qu'anachorète
L'un fait naître le doute à l'âme sans rempart

Sans doute sans ses mots sans la caresse tendre
Que le vent lui offrait sans les cieux qui s'ébattent
Sans les larmes versées les frênes qui s'abattent
On tracerait des vers sans même les attendre

Mais contemplons plutôt veux-tu ?

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