" Mais j'entends déjà le jour que pétrit
Dans sa gorge la fauvette orphée
Dans le grand silence gris où mûrit l'aube."
Loran Gaspar, Patmos
Écoutez battre l'air oh le tocsin léger
Des bulles de savon escaladent les mètres
Elles se font nuage en amis mélangés
Et là-haut brillent mats libres heureux en maîtres
Sous la coupole blanche hé nous nous patientons
En caressant des doigts l'air précieux au toucher
Les bulles au sommet voient dix mille santons
Qui se plaignent d'elles et veulent se coucher
Sous des frimas plus doux des rêveries diaphanes
Et on rêve étalé de la musique sèche
Lisant Eliade Djian Marot Aristophane
Des stratus bataves embrassent l'herbe rêche
Mais non les alentours gardent leur nappe blanche
Saturés de coton de nos rêves de bleu
Des vœux de voir la haute écume en l'air qui flanche
La mousse épaisse même éructe en pleurs sableux
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