lundi 31 mars 2014

A Villa Doria Pamphilj

" Il fallait tout saisir au vol, des paquets de phrases entortillées... avec des nœuds... des guirlandes et des retours... des brides qui n'en finissaient plus... "
Louis-Ferdinand Céline, Mort à Crédit

Dans les havres récits et les mots condamnés
L'orfraie voit ses cris y résonner sans écho
Ah ! Ah ! L'entends-tu en en réclamant l'écot
Et nous dormeurs du val nous y allions flâner

Nous marchions ici et là villas et jungle
Marches arcs triomphants pâquerettes vallées
Au dimanche chantant chaque mont s'affalait
Nous n'y voyions qu'en sillons les anciens cingles

Les duos enchantés les ballons de nuage
Se révélaient au bleu et à tous les jeux d'ombres
Le soleil dénudait les branches les décombres
Et dessinait dans l'herbe un rêve de voyage

Nous avons vu le jour à la forme d'athlète
Et les ombrages clairs s'étendre et se foncer
Les murs blancs des maisons se voyaient enfoncés
De l'obscur avide des arbres des goulettes

Le soleil élancé avait pris son élan
Nous évoquions heureux les jeux les frères loin
Nous riions d'un enfant d'un instant d'un milouin
Et nous éloignions alanguis d'un pas lent

 (Crédits photos : Gaëlle Bertrand)

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