Ne me dis pas t'en amuser
A l'heure où les adieux m'emparent
M'irais-je fou les refuser
J'avais pensif un air distique
Jusqu'à l'avoir dit l'au-revoir
Qu'on voit tragique et fantastique
Porteur de blé flamand d'ivoire
Hâlant dans la nuit le chaland
Tirant docker sur ton sommeil
Le rêve avais-tu nonchalant
Quand les palais s'en émerveillent
Tout se complique dans l'exode
Les bus les trains billets et pièces
Le sablier tint l'épisode
On le retourne à la vieillesse
Alors la vie reprend joyeuse
Ni plus ni moins que de laideur
Et ni plus ni moins ennuyeuse
Rome en gagne des airs frondeurs
Départ départs retourne-t-en
Jours sans pluie plein de soleil
Le train part portes sans battants
Jours sans pluie plein de merveilles
(Crédits photos : Henri Cartier-Bresson, Agence Magnum Photos, 1959)
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