Assez de ce pas lourd âme cahin-cahan
Reprends la vie légère à être haute et lourde
Assez d'assourdissant âme à l'oreille sourde
Reprends l'hymne dansé du pas des grands ahans
L'orée a son mystère et la ville en a trop
De cacher sa misère et d'en faire marché
D'avoir au même lieu la traînée et l'archer
La voiture au galop et les rêves au trot
Dans les rues serpentes les toits hallebardiers
On voit mouvante et nue l'âme de cette ville
Entonnant en vers libre une chanson servile
Vierge innocente autant qu'épouse répudiée
Me consoleras-tu d'avoir si peu compris
De ce que d'âme et corps tour à tour je m'épris
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