Laissez donc naître et croître en vos larges empires
Hommes sans grands espoirs les poètes tranquilles
Ils naissent au soleil d'autres attendent qu'ils
Sèchent à d'autres vents - Mamnon - que le zéphyr
Mais eux calmes et cois n'ont pas de Panthéon
Ni aux cieux ni ici ni en quelques enfers
Rien n'est gravé au marbre ils nous disent Qu'en faire
Puisqu'Antigone nous brûlons et vous Créon
Qui abattez les murs de nos demeures vives
N'ayant plus que des mots en nos coffres de bois
Nous avons entendu vos rires aux abois
A chercher un trésor le feu qui nous ravive
A la chaleur poète où vous vous enrhumez
Pauvres bêtes sottes lorsqu'un de nos prodiges
S'y meut il fond de joie bouge d'autres s'y figent
Alors que les odeurs sont des mêmes fumées
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