samedi 26 octobre 2013
Les Digressions guidées
Caché dans quelques vers, le poème en abri,
Alors que cette nuit me fait Nosferatu,
Recevez en poème un élégant débris :
Me lisant de travers, amie comprendras-tu
En soudaines pensées quels desseins bien curieux
Respirent aux tréfonds de mon cœur incertain -
Y voyant une envie, un besoin impérieux,
Le poète y saisit un hasard opportun,
Ne trouvant la force dans les mots prononcés.
Y a-t-il courage et force dans ces vers ?
Pas le moins du monde je me sais engoncé
En ma couardise basse en timoré trouvère.
Noyant dans la bière les pousses de raison,
Submergeant toute idée de sentiments naissants,
Engloutissant l'envie de passer les saisons,
Repoussai-je sans fin mon cœur iridescent.
A l'aparté heureuse en songe je pensais
Par un simple au revoir, un baiser sur la joue.
Au moment des adieux, cette plaie fut pansée
Sur le coup d'un baiser, un baiser en bijou.
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