jeudi 17 octobre 2013
Les protagonistes
Le rideau rouge s'ouvre et les draps tout autant
Un rêve qui s'enfuit nostalgie de l'instant
Le bain qui applaudit l'orchestre qui s'éveille
L'ouvreuse qui ôte les crasses de la veille
Puis le ballet débute avec un monologue
Qui ne prendra sa fin que dans ces vers d'églogue
Dans la lourdeur du soir à la chaleur épaisse
Rappelant à l'humain son animale espèce
Dans le matin givré qui brûlera la nuit
Dans la lourdeur brumeuse et le plat de l'ennui
Puis le ballet débute avec le bruit des rues
La rumeur d'une cour naquit et disparut
Des étendoirs à linge ainsi que des terrasses
Servent de l'air à boire à d'éclatantes braces
Sans réfléchir un temps la cafetière au feu
Un bonjour au Très-Haut à l'ombre de l'enfeu
Puis le ballet débute ainsi que cet orchestre
Empiété des lourdeurs de cette vie terrestre
L'université est une chose curieuse
De faire du savoir chose si ennuyeuse
Aussi à y rester l'homme est sot et stupide
A préférer aux arts des propos insipides
Puis le ballet débute agacé du public
Qui préfère le docte aux sombres basiliques
Ah entrent sur scène les deux protagonistes
Qui se seront choisis fidèles casuistes
Une place à aimer et une église à voir
Vivant de leur être le défaut de l'avoir
Puis le ballet débute et se finit le jour
Les protagonistes savourent ce séjour
Plaisirs dominicaux au jardin du Pincio
Nous portons l'étendard en notre carroccio
De ce jour finissant du rideau qui s'effondre
L'on craint loin des beaux jours de nous voir nous morfondre
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