La ville palimpseste aux coupoles toupies
Qui tendent vers le bleu de l'océan d'en haut
A l'air éthéré lourd d'étés rouges quand aux
Secondes de zénith les rues sont accroupies
De vagues nuages sont charriés d'un bout à
L'autre de la Cité qui se noie de soleil
Et s'enivre Narcisse à ses propres merveilles
Hommes coins d'ombre jets dans les jardins Pietà
Un Génois sans égards conterait en chanson
Les futas séchant sur des loggias lascives
Elles-mêmes boivent du soleil aux coursives
Et s'éprennent des vins qu'y verse l'échanson
Ami le beau nous sert des fresques ses parfums
Tout entête ici-bas à si haut s'élever
Nous dormirons demain quand l'astre soulevé
Nous lèvera quand le jour prendra sa parfin
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