vendredi 2 mai 2014

Pioggia

A ma patère j'ai une écharpe un chapeau
Des bribes éparses d'histoires de voyages
Un baluchon chargé de tous mes gribouillages
Puis pour les attirer des trous dans mon appeau

J'ai jeté sur mon lit mon paletot usé
Près de mon oreiller pour rêver dans le noir
Et sur mes draps qui sont à mon songe un manoir
Entre eux on voit l'enfer du pan une fusée

Mes pieds s'éreintaient à supporter mes yeux
Où dansait tout un bal de danseurs en façades
De ciels et d'églises aux grandes embrassades
Même lorsqu'en gouttes le ciel chantait joyeux

Et sous ces rigodons sur ces pavés cymbales
Entre les gouttes fils tendus et retombés
Je rêve de soupirs longs du Tibre plombé
Serait-il sot crois-tu d'y jouer à la balle

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