à Francesco P.
A la merci ombrée des vents des malheureux
Tu t'étais exposé pissenlit au zéphyr
Est-elle un caillou quand tu la rêves saphir
T'ont-ils quitté tes yeux à l'iris amoureux
La rondeur âpre de tes joues fait des rigoles
Et ton cœur des sursauts à tes éclairs profonds
Autant d'âmes se lient que d'autres se défont
Dans le noir soûl comme aux rayons des auréoles
Pauvre homme pérégrin ne savais-tu donc pas
Que les routes serpents sont celles de l'attente
Maintenant l'âme bleue aux larmes clapotantes
Porte de ses torrents bruns chacun de tes pas
Me demandes-tu si elle valait tes pleurs ?
Dans un amour n'accourt qu'au plus tard la douleur
(Crédits photos : Herbert List, Campidoglio, 1949, Agence Magnum Photos)
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