Les chemins s'élevaient au réveil des collines
Des couples s'embrassaient de roses d'aubépines
Paraît-il les jardins fleurissent en hauteur
Le terreau recrachait de gros noyaux en fleurs
Que les Romains cueillaient flâneurs ensoleillés
Les pétales roulées soufflaient en réveillaient
Les cent exhalaisons des cent tiges en pleurs
Et tout était si haut les chemins les odeurs
Les rayons d'Aventin les mirages romains
Chacun pensait le jour comme cent lendemains
L'astre arrêté gardait un air baguenaudeur
Tout était immobile en se jetant en l'air
La nuit suspendue se baissait pour mieux voir
Les bouquets recouverts d'ocre de ciel d'ivoire
Puis le jardin ferma et ses roses lanlère
(Crédit photo : Pierre Jakubowicz, que je remercie pour être venu ce week-end me voir)
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