Et les nuits étendues s'étiolent au soleil
Et les journées rumbas dansent au crépuscule
A pas feutrés petits minutes minuscules
Elles ont éclairé nos pas de leur vermeil
Alors au soir couchant lorsque les volets claquent
Le jour profiteur se jette sur les oranges
Et dessine au ciel des stratosphères à frange
Et la ville amatie quitte sa robe laque
Et les toits zinzolins s'effacent puis s'allument
Et le seul souvenir maintient le ciel mauve
Après les enjambées des cents nuages fauves
Non là tout s'est éteint à la nuit à ses brumes
Toutes les lumières les bougies non les rêves
Se sont tues pourtant nous parlons dans la pénombre
Et disparaissent à l'est déjà les flancs d'ombre
Et nous disons comme les nuits d'été sont brèves
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