" Temple de bois incorruptible, aux murs odorants, aux portes d'or, aux solives d'asbeste, aux colonnes d'opale, aux parois de cyrnophane"
Liszt dessine en tous ceux dont l'âme n'est pas là
Mais dans le pas de l'herbe et le poids des chevaux
Dans le rond de ce sein et dans les mandalas
Qui dorment en sanskrit au creux du caniveau
La tendresse du temps les jeux de Tivoli
La Villa d'Este en fleur l'enfant qui se réveille
La rondeur de l'amour la blancheur d'un surplis
La tristesse d'un mort l'âme qui s'ensommeille
Ses mains sont affreuses de s'écorcher sur l'art
Et ses traits sont tirés par l'épaisse douleur
Portant cache-misère en cercle de foulards
Le deuil en redingote en l'unique couleur
Son regard pénètre ses yeux sont évadés
Pieux il implore le Christ d'être profane
Il console six fois son âme tailladée
Puis s'en va cajoler quelque beauté diaphane
Son corps famélique n'encombre pas Weimar
Dans le drapé de soie de la cour qui se meurt
Un génie sans le sou poète sans amarre
Y trouve un prophète Wagner en sa primeur
Dans le rond hésitant de ces bémols ces croches
Toute grandeur à nue se laisse découvrir
La Beauté ineffable est celle qui s'approche
Et voit Tannhäuser qui n'en peut plus de mourir
Le chant des pèlerins ne résonne hélas plus
Dans les chemins étroits dans la Ville Eternelle
Les files d'inconnus rumeur sans angélus
Ont ôté à Rome ce chant émotionnel
Pourtant dans ma poitrine il chanterait encore
Si Liszt en mélodie ne prenait mon esprit
Si sa Romanesca n'y trouvait son décor
Si ne tambourinait Liszt en mon cœur épris
M'entendez-vous chantant en Liszt Richard Wagner
Contempler ici-bas la beauté ineffable
Du sanctuaire en note aux drames millénaires
Contant miséricorde et maux abominables
Il console six fois son âme tailladée
Puis s'en va cajoler quelque beauté diaphane
Son corps famélique n'encombre pas Weimar
Dans le drapé de soie de la cour qui se meurt
Un génie sans le sou poète sans amarre
Y trouve un prophète Wagner en sa primeur
Dans le rond hésitant de ces bémols ces croches
Toute grandeur à nue se laisse découvrir
La Beauté ineffable est celle qui s'approche
Et voit Tannhäuser qui n'en peut plus de mourir
Le chant des pèlerins ne résonne hélas plus
Dans les chemins étroits dans la Ville Eternelle
Les files d'inconnus rumeur sans angélus
Ont ôté à Rome ce chant émotionnel
Pourtant dans ma poitrine il chanterait encore
Si Liszt en mélodie ne prenait mon esprit
Si sa Romanesca n'y trouvait son décor
Si ne tambourinait Liszt en mon cœur épris
M'entendez-vous chantant en Liszt Richard Wagner
Contempler ici-bas la beauté ineffable
Du sanctuaire en note aux drames millénaires
Contant miséricorde et maux abominables
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