dimanche 3 novembre 2013
La rigueur teutonne à l'épreuve romaine.
Elle éructe et se plaint et s'effraye de l'attente
Dans la langue de Goethe, à ça rien d'étonnant
Puisque les Allemands la trouvent irritante,
Cette attente sans fin de bus peu prévenants.
Sans cliché insistant les Germains affolés
Dans les transports romains paniquent sans rigueur,
Ils tournebillonnent, ces prussiens feux-follets,
Avec force courage et zèle de vigueur.
Perdus sans aucun cadre et perdus sans horaires,
Ces pauvres Allemands inspiraient la pitié :
Ainsi que de changer la vie d'un numéraire,
L'Italie affligeait ces voyageurs châtiés.
Enfin le bébé pleure et la mère console
Tout le groupe impatient trépigne en allemand
Ils enragent, voudraient, plutôt que camisole,
Savoir qu'attendre et quand, le savoir seulement.
A l'arrivée du bus comme des naufragés
Ils dansaient en levant leurs bras tendus aux cieux,
Il en était fini des mines enragées,
Bonheur pour ces dames, fierté pour ces messieurs.
Alors victorieux, les Allemands heureux
Entrèrent dans le bus, bien qu'encore perdus,
Chacun se promettant au fond d'un cœur peureux
De reprendre son calme une fois descendu.
Je ne saurai jamais comment cela finit,
Où allaient ces Teutons, s'ils changeraient un jour
Mais je me dis que s'ils peuvent dire "Veni",
Pour prononcer "Vinci" ceux-ci courent toujours !
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