dimanche 17 novembre 2013
Les larmes d'un pianiste
Les larmes d'un pianiste
Valent de l'or dit-on
Cueillies à la paupière à ces cils bien trop tristes
Au coin du triolet au virage du ton
Les larmes musiciennes
Tourbillonnent aux joues
Ainsi que l'on dansait dans les valses de Vienne
Faisant briller la larme ainsi que d'un bijou
Les larmes d'un pianiste
Confondent la sueur
Comme un caillou laissé au cœur de l'améthyste
Qui se trouve éclairé de nouvelles lueurs
Les larmes musiciennes
Fondent sur le piano
Effacent en tombant les notes de l'antienne
Ou rampent sur la main où brille cet anneau
Les larmes d'un pianiste
Naissent sur quelques notes
Sur un Lied de Schubert les harmonies de Liszt
Y trouvant au malheur poison et antidote
Les larmes musiciennes
Sûrement s'évaporent
Dans l'émotion de l'air des nuées italiennes
Nées et mortes ainsi d'un sublime transport
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